Hapifiou

On me fait visiter les installations. La pompe a eau dans la cour avec la salle de bain a l’air libre dans laquelle on se douche a l’aide d’un broc. Les toilettes dehors, très propres.
Tout me parait parfait ;-). Il est temps de passer a table, il est 16h et nous sommes affames. Maa, comme je me dois de nommer la maitresse de maison a reçu des consignes pour préparer des plats pour moi pas trop épices car mon estomac n’est pas habitue. Je me régale de riz, de poisson et de poulet. La tradition veut que les invites mangent en premier et jamais avec les hôtes. C’est un peu frustrant mais il faut respecter les traditions. Le plus étrange est que les femmes de la maison restent autour de moi et « surveillent » ce que je mange en manquant pas d’essayer de remplir mon assiette a chaque fois qu’elle se vide. J’ai été briefée donc Niet, on ne m’y prendra pas ;-)))
Une bonne demi-heure de digestion affalée sur mon lit et nous voila partis au bord du fleuve. Il est immense, a perte de vue. Le soir approche et la lumière est douce dans cette atmosphère chaude mais avec une légère brise. Quelques pécheurs rentrent avec leur trésor, des enfants s’agglutinent autour de nous et certains pleurent, affoles de ma peau blanche… Il n’y a pas d’étrangers qui viennent ici. C’est pour ca qu’ils sont si surpris et apeures.
Nous passons un moment délicieux sur une barque a savourer le calme, la paix et la tranquillité compare au toho bohu de Dhaka, sa pollution atmosphérique et sonore. Je me sens paisible et sereine. C’est exactement ce dont j’avais besoin.

Nous rentrons avant le diner et je passe un long moment pres du feu a regarder les femmes preparer le diner.

 Puis, rebelote, mes hôtes me regardent manger mais cette fois j’ai demande a mes amis d’être avec moi car sinon ce n’est plus du tout un moment sympa. Un peu de mal a avaler la premier bouchée en regardant les 3 énormes cafards qui se baladent sur le mur. Il faut dire qu’il n’y a pas de frigo donc la nourriture reste a l’air libre même si protégée. Les bestioles tentent leur chance of course ! Apres le diner nous restons dehors a papoter du moins ils papotent et moi j’écoute. Une nouvelle horde de voisines a déboulé pour me voir alors je me prête au jeu et je m’assois sur le lit et on se regarde. Mais on ne peut pas se parler puisque je ne parle que quelques mots de Bangla. Au bout d’un moment j’ai tout de même mis tout le mode dehors. La sœur de mon ami a dresse la grande moustiquaire au dessus de mon lit et je me suis endormie, fourbue et ravie.
La suite demain ;-))